Les Amis de Villepey

En ce début d’été caniculaire, nous sommes une vingtaine, accompagnés de Denis Huin guide naturaliste et ornithologue, à nous retrouver pour remonter l’Argens en kayak depuis la base du Rocher à Roquebrune.

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Pour cette sortie annuelle 2025, nous revenons à Roquebrune après avoir exploré l’Argens plus en amont les années passées depuis les bases du Muy et de Vidauban. A notre grande surprise nous rencontrons un nombre important de tortues de Floride et très très peu de spécimens de la tortue endémique « La cistude d’Europe ». Pour reprendre une expression malheureusement trop à la mode, on peut dire que la guerre de territoire est en passe d’être gagnée par la tortue de Floride. Pourtant la Cistude est une espèce protégée qui fait l’objet de nombreux plans de préservation. Voici un exemple en suivant ce lien. Par ailleurs sur la zone des étangs de Villepey une mare vient d’être creusée et des aménagements pour la traversée de la route ont été réalisés. Espérons que les Cistudes rejoignent et apprécient ce lieu qui leur sera désormais réservé. Pour savoir un peu plus, cliquez ici

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Sur notre parcours nous croisons plusieurs espèces d’hirondelles venues en nombre pour déguster les insectes qui pullulent à la surface de l’eau. Chaque année, ces migrateurs parcourent des milliers de kilomètres à travers les continents pour trouver des conditions favorables à leur survie et à leur reproduction. Denis nous présente les différences entre les trois espèces rencontrées ce matin.

1. L’hirondelle rustique dispose d’un plumage sombre et d’une queue moins échancrée que l’hirondelle de fenêtre, celle que l’on connaît le plus dans nos villes et villages.
2. L’hirondelle de rivage possède un dos brun, contrairement aux deux autres espèces.
3. L’allure générale de l’hirondelle Rousseline se rapproche de celle de l’hirondelle rustique car elles sont dotées toute deux d’une queue longue et échancrée. Toutefois sa nuque est d’un roux assez vif. Son ventre et sa poitrine sont de teinte orangée.

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Quelques pigeons ramiers croisent régulièrement notre route, une tourterelle des bois, un geai des chênes ainsi qu’à deux reprises une huppe fasciée. Furtivement nous apercevons un rollier et des guêpiers d’Europe. Nous écoutons sans les voir, le loriot, la fauvette… Tout ce petit monde étant épié, tout comme nous sans doute, par deux milans noirs qui planent très haut dans le ciel. Les plus chanceux d’entre nous on aperçu un beau spécimen de couleuvre vipérine nageant en bordure dans l’ombre des arbres couchés.

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Cette pause fraîcheur fût bien agréable et instructive grâce aux commentaires avisés de Denis Huin qui, bien évidement ne sont que très modestement repris dans ces lignes. Rendez-vous l’an prochain.